La «Bitcoin Widow» revient sur les accusations, les millions manquants et son nouveau livre

Lorsque le PDG de l'une des plus grandes plateformes d'échanges de crypto-monnaie au Canada, QuadrigaCX, est décédé subitement en Inde en 2019, la vie de sa femme Jennifer Robertson s'est effondrée, selon son nouveau livre.

S'exprimant sur Your Morning Tuesday de CTV, madame Robertson a déclaré que les conséquences de la mort subite de son mari Gerald Cotten des suites de complications de la maladie de Crohn l'avaient hantée, après qu'il soit rapidement devenu clair que les millions de dollars d'investisseurs en crypto-monnaie que son mari gérait étaient enfermés à l'étranger. portefeuilles bitcoin pour lesquels lui seul avait les mots de passe.

Ce qui a suivi était des allégations selon lesquelles son mari avait simulé sa mort, qu'elle était en quelque sorte impliquée dans ce qui a été décrit comme un stratagème de Ponzi et des questions sur sa naïveté concernant les affaires de son mari et leur style. style de vie auparavant somptueux.

Maintenant, elle raconte sa version de l'histoire.

"J'ai décidé d'écrire ce livre parce que je voulais pouvoir disposer d'une plate-forme où je pourrais dire exactement ce que je voulais dire, et les médias ne pourraient pas le déformer", a déclaré Robertson à propos de "Veuve de Bitcoin : Amour, Betrayal & The Missing Millions." "J'avais aussi beaucoup de chagrin et de choses sur lesquelles je devais travailler, alors je devais m'assurer que j'étais prêt à écrire le livre et à le faire publier."

Robertson a déclaré que son nouveau livre est très clair sur ses problèmes de santé mentale dans l'espoir que ses expériences aideront les autres à "traverser quelque chose de difficile" à faire demi-tour.

Lorsqu'on lui a demandé ce qu'elle pensait des investisseurs qui se tournaient vers elle pour obtenir des réponses sur la disparition de leurs millions avec la mort de son mari, Robertson a déclaré qu'elle se sentait "très trahie" par lui.

"Il avait mentionné que si quelque chose devait lui arriver, il y aurait ce" commutateur d'homme mort "qui me fournirait toutes ses informations financières ou ses parents pourraient l'avoir, a-t-il dit – et cela ne s'est jamais produit", elle a dit. "Cela nous a jetés, nous et Quadriga, dans un chaos absolu, il a affecté tant de vies et il a blessé tant de gens."

Robertson a déclaré que la gestion des théories du complot selon lesquelles son mari simulait sa mort avait été "difficile".

"Je l'ai vu mourir, j'ai ramené son corps à Halifax avec moi depuis l'Inde et de nombreuses personnes ont vu son corps, y compris sa mère et son père", a-t-elle poursuivi. "Je voulais tellement que Gerry soit évidemment en vie, un parce qu'il est mon mari et deux parce qu'il pourrait régler tout cela ou fournir des réponses, alors quand le monde crie" il est toujours en vie "et vous savez qu'il ne l'est pas, il peut être difficile à gérer lorsque vous êtes en deuil.

Parlant du moment où la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario a déterminé que Cotten dirigeait essentiellement un stratagème de Ponzi et que Robertson a été forcée de remettre la majorité des actifs qui lui restaient dans le testament de son mari, qui a été signé deux semaines avant sa mort, Robertson a déclaré qu'elle l'avait perdue à la maison mais juste "devait continuer à avancer".

Elle est finalement retournée à l'école et est tombée amoureuse de l'enseignement, a-t-elle dit, et attend avec impatience "un nouveau chapitre" de sa vie, racontant à Your Morning qu'elle est maintenant au troisième trimestre de sa grossesse.

Mais certaines choses sont difficiles à oublier.

"Je pense que la partie la plus mal comprise de tout ce qui s'est passé était que j'avais quelque chose à voir avec la disparition ou la mort de Gerry, ou que je ne m'étais pas soucié des investisseurs, ce qui n'est absolument pas vrai", a déclaré Robertson. "J'ai essayé de faire tout ce que je pouvais pour les utilisateurs - j'ai donné accès à tous les ordinateurs portables de Gerry, à toutes nos conversations personnelles, à tout ce que je pouvais faire."

Robertson a dit qu'elle n'avait jamais rien soupçonné pendant toutes ces années avec Cotten.